
Interview de Steve Fabry, représentant de Sercati et artiste multiforme. Il nous présentera son projet phare autour du black metal, la musique ambiante, les jeux de rôles et le cinéma : j’ai nommé le Nightstalker ! Attention SPOILER : Risque de dialogues entre vieux cons :). Tout l’univers du Nightstalker est accessible via linktree : https://linktr.ee/The_Nightstalker
Musiques :
- Ben Guinchi & Death Throne – Parole de métaleux thème
- Sercati – An Appointement Between Hell and Heaven, Before The Battle, The Purgatory
- The Nightstalker – Back Again
- NiaC – A Cold Night Among Angels
Le concert de Sercati fut interrompu violemment par des objets volants dans la salle. Asmoth et Roger étaient encore sous le choc. Un personnage encapuchonné en pull Mayhem débarquait à l’improviste à grand fracas. Il bousculait et jetait les personnes qui lui barraient la route. Il cherchait quelque chose. Mais quoi ? Loin de lui, une pugilat géante, des êtres étaient projetés au plafond et contre les murs. Mais qui possèdait une telle force ?

Salut, j’inspire confiance.
Des hurlements retentissaient de toutes parts, la panique générale embrasait l’ambiance déjà chauffée par l’annulation du concert. Les gens apeurés n’arrivaient pas à se discipliner pour sortir de la salle sans heurt. Les hommes et de femmes s’échappaient par les portes et les fenêtres (dieu merci, la salle est au rez-de-chaussé!). Un combat se dissociait du maelstrom de confusion. Un combat d’une rare violence. Aucun humain ne pouvait en être l’origine.
– Mais c’est quoi ce bordel ? chuchotait Asmoth.
– Aucune idée… Regarde la force du bonhomme là bas… Il tabasse l’autre mec…Qui a une queue de serpent par ailleurs… J’espère qu’ils n’ont pas mis de produit dans la bière, répliqua Roger l’air soucieux. Un morceau de chaise sifflait au dessus de leur tête.
– Bonjour ! Bonjour ! Je me joins à vous, cette cachette me semble approprié.
– Mais, tu es le guitariste / chanteur ? Tu n’es pas parti comme le reste du groupe… Les backstages étaient facilement accessibles pourtant.
– Oui, je suis Serpent, mais j’attendais avec impatience sa venue.
– Mais de quoi parles-tu ? Tu savais que tout ça allait arriver ?
– Oui admit Serpent. Les objets continuaient à voltiger au dessus d’eux. Il fallait sortir de cette impasse.
L’être mystérieux projeta violemment le lézard géant à travers les airs. Le meuble qui servait de cachette au trio vola en éclat, et ils durent courir sans réfléchir se réfugier ailleurs. Le lézard demeurait inerte au sol, un sang vert se répandait sur le sol. Le mystérieux homme s’approcha et écarta ses mains. La carcasse s’évapora comme par magie.
– Mais c’est quoi ce bordel paniquait Asmoth !
– C’est le Nightstalker reprit Serpent, il … veille sur notre humanité. Il essaie de rentrer en contact avec nous, il cherche un émissaire pour diffuser sa parole. Un jour lors d’une répétition avec mon groupe nous reçûmes une page d’un journal intime… Puis deux, puis trois. Chaque vendredi nous obtenions la suite. Les papiers apparaissaient dans des lieux improbables, anse à guitare, dans les affaires de rechange de mon batteur.. Je t’épargne les autres endroits insolites. De fil en aiguille, nous comprîmes qu’un ange venu sur terre était là pour nettoyer les démons et autres monstres de sa surface. Il nous a mis en garde récemment, explicitement : Anagab le démon reptilien était de retour sur terre. Sa mission directement prise chez Lucifer est de démétalliser les métaleux par la violence et le feu infernal. Ils écouteront de la pop après…
– Olalala j’arrête l’alcool à tout jamais ! C’est dingue comme histoire avoua Roger en sanglots.

L’anesthésiste calme la douleur.
Un nouveau protagoniste entra dans la salle et sauta sur un pauvre spectateur tétanisé puis il le menaça avec sa main robotisée. Les yeux rouges vifs avec un masque de chirurgien, Il regarda le nightstalker puis il déclara :
– Je suis celui qui endort, je suis celui qui a été et qui est à nouveau. Je suis celui qui endort. Je suis l’anesthésiste. Celui qui apporte la lumière m’a ramené. Anagab n’était que l’apéritif mes pauvres…
– Ça alors ! Je veux rentrer chez moi pouffait Roger.
– Là, les ennuis commencent pour de bon, ricanait Serpent. Force et honneur !